mardi 30 décembre 2014

Mon top 10 gourmand 2014

Depuis le début de ce blog, je vous présente à chaque année les 10 recettes les plus marquantes des 365 derniers jours. Ce n'est pas cette année que je vais déroger de cette tradition. Je dois toutefois admettre que la sélection fut ardue. Manifestement, ce fut une une année très productive sur le plan  de la gourmandise! Voici donc mon top 10 gourmand 2014. Bonne et heureuse année!




10. Macaroni au fromage et à la bière























Parce que c'est vite devenu la recette réconfortante par excellence.



9. Cheesecake japonais

Parce que c'est comme manger un nuage. Sucré. Au fomage.





8. Pizza d'inspiration libanaise au za'atar, olives noires, tomates jaunes et labneh
























Parce que j'ai la meilleure colocataire au monde et qu'elle me montre de magnifiques produits libanais.





7. Cupcakes à la rose et chocolat blanc
























Parce que n'importe quelle princesse rêve de tels petits gâteaux.




6. Loukoums à la rose

























Parce que c'est ma confiserie favorite.





5. Trempette chaude d'oignons caramélisés à la bière Route des épices























Parce que cuisiner avec une si bonne bière ne peut que donner un résultat spectaculaire.

4. Bretzels
























Parc que cuisiner, c'est aussi s'amuser.





3. Tarte au miel et aux pignons

























Parce que raffinement et dent sucré vont souvent de paire!


2. Aubergines à la grenade, sauce au babeurre

























Parce qu'on mange aussi avec les yeux.




1. Can(n)elés bordelais

























Parce qu'un classique est bien souvent imbattable!

lundi 29 décembre 2014

Gravlax à la betterave


Il y a longtemps que je songeais à préparer un gravlax. C'est cependant l'Amoureux qui m'y a incité en dénichant cette merveilleuse recette dans laquelle le visuel est bonifié par les betteraves servant de colorant à la surface du poisson. C'était une délicieuse entrée, clairement à refaire. Attendez-vous à une autre version de ce classique scandinave dans les jours à venir!


Ingrédients

  • 1 filet de saumon d'environ 700 g
  • 160 g de gros sel
  • 50 g de cassonade (sucre roux)
  • 40 g de raifort frais, râpé (ou à défaut 2 c. soupe de raifort râpé mariné)
  • 4 petites betteraves crues, pelées et râpées grossièrement
  • 3 c. soupe de schnaps ou de vodka
  • 1 bouquet d'aneth frais, haché grossièrement
  • Le zeste râpé finement d'1 citron



Préparation

Dans un grand plat, déposer le filet de saumon côté peau vers le bas. Saupoudre avec le sel en le répartissant de manière égale. Saupoudrer ensuite avec la cassonade. Répartir le raifort et la betterave sur toute la surface du saumon, côté chair. Presser légèrement avec les mains.

Répartir le schnaps ou la vodka sur le saumon, puis l'aneth et le zeste de citron.

Couvrir le plat de pellicule plastique et superposer d'un autre dans lequel on place des poids (des boîtes de conserve par exemple). Réfrigérer pendant 48 heures.

Après 2 jours, retirer le jus du plat. Avec les mains, retirer toute la garniture du saumon et la jeter. Rincer rapidement le saumon puis le sécher avec du papier absorbant. Une fois débarrassé de la garniture, le gravlax se conserve 2 semaines au réfrigérateur.

Retirer la peau du poisson. Trancher finement la chair et servir avec de la crème sûre, de l'aneth et du poivre.

Source: cette recette



vendredi 26 décembre 2014

Canard rôti à l'orange et romarin, sauce au porto, topinambours et choux de Bruxelles rôtis au gras de canard



La semaine dernière, l'Amoureux est venu me voir avec un canard entier en guise de présent. N'en ayant jamais cuisiné, je me suis tournée vers les Internets (sic) pour savoir comment l'apprêter. C'est sur le site de Jamie Oliver que je me suis retrouvée, devant cette superbe recette plus précisément. Après quelques adaptations, elle connut un vif succès mais puisque je n'avais pas mon appareil photo avec moi, je ne la publiai pas. Toutefois, lorsque la Mère me demanda ce que je souhaitais préparer pour le réveillon, je m'empressai de mentionner ce canard, ne tarissant pas d'éloges à son égard.

Voilà donc pourquoi je vous présente aujourd'hui ce succulent canard. C'est une alternative tout ce qu'il y a de plus élégante à la traditionnelle dinde!

Ingrédients pour 4 à 5 portions


  • 1 canard entier d'environ 2 kg, vidé et lavé, plus son cou
  • 4 branches de romarin frais
  • 1/2 c. thé de muscade, râpée
  • 1 c. thé de Sel
  • 1 orange, dont le zeste a été râpé finement
  • 4 gousses d'ail
  • 1 gros oignon rouge, coupé en quartiers
  • 1 branche de céleri, hachée grossièrement
  • 2 carottes, nettoyées et coupées en tronçons
  • 1/2 bâton de cannelle
  • 1 morceau de gingembre frais de la grosseur du pouce, pelé et haché grossièrement
  • 2 feuille de laurier
  • 1 litre d'eau ou de bouillon de poulet
  • 2 c. soupe de farine
  • 3/4 tasse + 1 c. soupe (200 ml) de Porto rouge
  • Sel, poivre
  • 1 filet d'huile d'olive
  • 700 g de topinambours, non pelés et coupées en deux sur la longueur
  • 300 g de choux de Bruxelles, coupés en deux et sans la base coriace 




Préparation

Retirer les feuilles d'une des branches de romarin et les hacher grossièrement. Dans un petit bol, mélanger ces feuilles, la muscade, le sel et le zeste d'orange. Frotter l'intérieur et l'extérieur du canard avec ce mélange puis emballer le canard et le réfrigérer pendant au moins 2 heures, voire 1 journée entière.

Préchauffer le four à 180°C/350°F. 

Farcir le canard avec l'orange coupée en deux, l'ail et les branches de romarin restantes. Dans le fond d'un rôtissoire, mettre l'oignon rouge, le céleri, les carottes, le cou du canard, le bâton de cannelle, le gingembre et les feuilles de laurier. Placer le grillage du rôtissoire par dessus le tout et y poser le canard au centre, poitrine vers le haut.

Couvrir et enfourner. Après une heure, sortir du four et retirer les légumes ainsi que le gras de canard qui se trouvent au fond du rôtissoire (conserver le gras). Dans le fond du rôtissoire, mettre les topinambours et les choux de Bruxelles, saler, poivrer et arroser d'un filet d'huile d'olive. Remettre le grillage et le canard par dessus, couvrir et enfourner à nouveau. Après 30 minutes, retirer le couvercle du rôtissoire et poursuivre la cuisson pendant 45 minutes à 60 minutes. Au besoin, ajouter un petit peu d'eau au fond du rôtissoire pour éviter que les légumes ne collent au fond en cours de cuisson.

Pendant ce temps, mettre les légumes ayant cuit pendant une heure (c'est-à-dire le mélange comportant des carottes) dans une grande casserole, couvrir du litre d'eau ou de bouillon de poulet et réchauffer à feu moyen. Dégraisser si nécessaire. Dans une grande casserole, chauffer 2 c. soupe du gras de canard recueilli à feu moyen puis ajouter la farine et mélanger pour former une pâte. Immédiatement, ajouter le porto et le contenu de l'autre casserole. Mélanger et porter à ébullition, puis réduire à feu doux et laisser mijoter pendant 30 minutes en mélangeant occasionnellement. Passer ensuite la sauce dans une passoire fine pour ne conserver que la sauce. Saler et poivrer au besoin. 

Lorsque le canard est prêt, le sortir du four et le couvrir de papier d'aluminium. Le laisser reposer pendant 15 minutes. Garder la sauce chaude pendant ce temps. 

Après le temps de repos, servir le canard avec les topinambours, les choux de Bruxelles et la sauce au porto.




Source: adaptation de cette recette



mercredi 24 décembre 2014

Vin chaud aux épices


Voici selon moi la recette festive par excellence. J'y ai longuement songé lors de ma fin de session, m'étant dès lors promis de préparer du vin chaud dès que j'en aurais l'occasion. Ma seule interrogation concernait la couleur du vin utilisé. En effet, il est également possible, même si moins commun, d'y utiliser du vin blanc. Je me suis cependant tournée vers le vin rouge, plus apprécié dans ma famille.

Ma touche personnelle est l'omission d'anis étoilé (mon père n'aime pas ce parfum) et l'ajout d'une gousse de vanille qui, croyez-moi, amène une douce et magnifique dimension à ce classique alsacien. N'hésitez pas à doubler, voire même tripler la recette si vous faites une réception. Le vin chaud, une fois refroidi et départi des aromates, peut très bien être remis dans la bouteille et réfrigéré jusqu'à un usage ultérieur.

Du même souffle, j'en profite pour vous souhaiter de joyeuses Fêtes à tous et à toutes!


Ingrédients

  • 1 bouteille de 750 ml de vin rouge sec
  • 1/4 tasse (53 g) de sucre
  • 1 bâton de cannelle
  • 4 clous de girofle
  • 2 pincées de muscade, râpée
  • La pelure d'1 orange, coupée en ruban
  • La pelure d'1 citron, coupée en ruban
  • La cosse et les graines d'1 gousse de vanille, fendue et grattée


Préparation

Dans une grande casserole, verser 1/2 tasse (125 ml) de vin, le sucre et tous le reste des ingrédients. Chauffer à feu moyen jusqu'au point d'ébullition en brassant de temps en temps, afin de dissoudre le sucre. Réduire à feu très doux et ajouter le reste du vin. Chauffer très doucement jusqu'au point d'ébullition afin de laisser infuser les aromates. Au premier bouillon, retirer du feu immédiatement afin d'éviter de faire s'évaporer l'alcool. 

Passer dans un tamis très fin afin de retirer les aromates. Servir immédiatement. On peut aussi laisser refroidir puis remettre en bouteille et réfrigérer jusqu'à un usage ultérieur.





vendredi 19 décembre 2014

Tarte au miel et aux pignons



Cette tarte est un peu l'équivalent turbo raffiné de la tarte aux pacanes. Il s'agit d'une croûte sablée sur laquelle on ajoute une quantité astronomique de pignons pour ensuite y verser un caramel au miel avant de cuire le tout. Ça sent terriblement bon pendant toute la cuisson et le résultat est à la hauteur des espérances qu'implique un tel parfum.

Ingrédients
Croûte
  • 1/4 tasse (63 ml) de crème 35%
  • 1 gros oeuf + 1 jaune d'oeuf
  • 1/2 c. thé d'essence de vanille
  • 310 g (2 1/3 tasses) de farine, plus un peu pour abaisser la pâte
  • 105 g (1/2 tasse) de sucre
  • 1 c. thé de sel
  • 1/2 c. thé de levure chimique (poudre à pâte)
  • 150 g (1/2 tasse + 2 c. soupe) de beurre non salé, froid et coupé en petits cubes


Garniture

  • 105 g (1/2 tasse) de sucre
  • 1/2 tasse + 1 c. soupe (140 ml) de miel
  • 1 c. thé de sel
  • 180 g (3/4 tasse) de beurre non salé, coupé en petits cubes
  • 1/2 tasse (125 ml) de crème 35%
  • 1 gros oeuf + 1 jaune d'oeuf
  • 215 g (1 1/2 tasse) de pignons (noix de pin)
Préparation

Pour la croûte
Mélanger ensemble la crème, le jaune d'oeuf, l'oeuf entier et la vanille.

Au robot culinaire, mélanger en pulsant la farine, le sucre, le sel et la levure chimique. Ajouter le beurre et pulser jusqu'à l'obtention d'un mélange semblable à une chapelure. Ajouter le mélange liquide et pulser jusqu'à l'obtention d'une pâte.

Emballer la pâte dans de la pellicule plastique et la réfrigérer 1 heure.

Sur une surface de travail légèrement farinée, abaisser la pâte en un cercle de 35 cm (14 pouces). Si la pâte est collante, la transférer sur une feuille de papier parchemin posée sur une plaque à pâtisserie et congeler pendant 5 minutes.

Foncer un moule à tarte cannelé à fond amovible de 25 cm (10 pouces) avec la pâte. S'il y a lieu, boucher les trous avec des morceaux de pâte. Congeler l'abaisse pendant la préparation de la garniture.

Pour la garniture
Dans une casserole de grosseur moyenne, porter le sucre, le miel et le sel à ébullition en mélangeant jusqu'à ce que le sucre soit dissout. Ajouter le beurre quelques morceaux à la fois en mélangeant entre chaque addition. Transférer l'appareil dans un mol moyen et laisser refroidir pendant 30 minutes. Ajouter la crème, le jaune et l’œuf et mélanger.

Préchauffer le four à 160°C/325°F. 

Place l'abaisse sur une plaque à pâtisserie. Répartir les pignons au fond de l'abaisse. Y verser délicatement la garniture puis répartir également les pignons.

Cuire 45 à 60 minutes ou jusqu'à ce que la croûte soit dorée et que le centre soit cuit mais encore un peu tremblotant.

Laisser refroidir complètement.



Source: adaptation de cette recette


jeudi 18 décembre 2014

Aubergines à la grenade, sauce au babeurre


Voici un merveilleux plat végétarien préparé dans le cadre de mon souper de Noël avec la Colocataire et tiré du livre que je lui ai offert. Il s'agit d'une recette du chef Yotam Ottolenghi qui fait office de première de couverture sur le livre en question, Plenty.

Étant donné que l'aubergine figure au sommet de la liste de mes légumes favoris, la recette partait avec une longueur d'avance. Mais là, vraiment, c'est quelque chose. Le contraste des saveurs, des textures et des couleurs est tout simplement...Wow! Sans parler de ma dynamique perpétuelle d'évitement d'achat de grenades qui fut mise à mal par la super technique grâce à laquelle il est possible d'extraire les pépins du fruit sans dégât. Croyez-moi, rien de plus amusant que de frapper frénétiquement sur une grenade avec un rouleau à pâtisserie!

Cette recette se retrouvera sans conteste dans mon top 10 de fin d'année!

Ingrédients pour 2 à 4 portions

  • 2 grosses et longues aubergines
  • 1/3 tasse (80 ml) d'huile d'olive
  • 1 1/2 c. thé de feuilles de thym, plus quelques tiges entières pou la garniture
  • Sel, poivre 
  • Les pépins d'1 grenade (Pour la technique visant à obtenir les pépins sans difficulté, voir cette vidéo)
  • 1 c. thé de zaatar
Sauce
  • 1/2 tasse + 1 c. soupe (140 ml) de babeurre
  • 1/2 tasse (125 ml) de yogourt grec nature
  • 1 1/2 c. soupe d'huile d'olive, plus un trait pour la finition
  • 1 petite gousse d'ail, pressée
  • 1 pincée de sel
Préparation

Préchauffer le four à 200°C/400°F. 

Couper les aubergines en deux sur la longueur en tranchant aussi la tige verte (cette dernière ne se consomme pas, mais conservez-la pour la présentation). À l'aide d'un petit couteau aiguisé, pratiquer 3 ou 4 incisions parallèles sur le côté coupé de chaque moitié d'aubergine sans transpercer la peau. Répéter en pratiquant d'autres incisions à un angle de 45 degrés de façon à former un motif de losange.

Mettre les moitiés d'aubergine, le côté coupé vers le haut, sur une plaque tapissée de papier parchemin et les badigeonner d'huile d'olive jusqu'à ce que la chair soit complètement gorgée d'huile. Parsemer de feuilles de thym, saler et poivrer. Faire rôtir au four de 35 à 40 minutes; la chair des aubergines devrait être moelleuse et d'un beau doré. Retirer du four et laisser refroidir complètement.

Pour la sauce
Fouetter tous les ingrédients de la sauce. Goûter pour vérifier l'assaisonnement. Réserver au froid jusqu'au moment de servir.

Pour le montage
Au moment de servir, avec une cuillère, étaler une bonne quantité de la sauce au babeurre sur chaque moitié d'aubergine (mais pas sur la tige). Saupoudrer de zaatar et couvrir avec beaucoup de graines de grenade. Garnir de branches de thym. Pour la finition, arroser d'un trait d'huile d'olive.



Source: PLENTY. L'exquise cuisine végétarienne du chef Yotam Ottolenghi



mercredi 17 décembre 2014

Palets bretons à l'orange

Pour marquer la fin d'une intense période d'examens et, par extension, de mon silence radio sur ce blog, voici les plus décadents des sablés. En effet, n'est-il pas insensé de mettre autant de beurre dans une recette ne rendant qu'une dizaine de biscuits? Je vous assure pourtant que le résultat est à la hauteur du nombre de calories ingérées.

À une recette de palets bretons traditionnelle, j'ai ajouté du zeste d'orange pour le côté festif et parfumé de la chose. Je connais une certaine colocataire qui attendait impatiemment cette publication  pour avoir la chance de goûter à nouveaux à ces petites merveilles.


Ingrédients pour 9 à 10 biscuits

  • 3 jaunes d’œufs
  • 100 g (1/3 tasse + 2 c. soupe) de sucre
  • Le zeste râpé finement d'1 orange
  • 100 g (1/3 tasse + 1 1/2 c. soupe) de beurre salé, à température pièce
  • 140 g (1 tasse + 1 c. soupe) de farine, tamisée




Préparation

Au batteur, blanchir 2 des jaunes d’œufs avec le sucre. Ajouter  le zeste d'orange et le beurre. Mélanger. Ajouter la farine et mélanger juste assez pour qu'une pâte se forme, sans plus.

Avec la pâte, former un saucisson d'environ 3 cm de diamètre et l'envelopper de pellicule plastique. Réfrigérer au moins 1 heure.

Préchauffer le four à 180°C/350°F. 

Couper le saucisson de pâte en tranches d'1,5 cm d'épaisseur et les disposer sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier parchemin en laissant 3 cm d'espace entre chacun. À l'aide d'un pinceau, badigeonner les palets du jaune d’œuf restant.

Cuire 15 minutes ou jusqu'à ce que les palets soient dorés. Laisser refroidir.


dimanche 16 novembre 2014

Tajine de pintade aux abricots, pruneaux et amandes


Il y a longtemps que le plat à tajine de la belle-famille me faisait de l’œil tout en accumulant la poussière. Résolue à faire usage des suprêmes et des cuisses de pintade offerts par ma mère, j'ai décidé d'utiliser les fruits secs que j'avais sous la main pour préparer un tajine à la fois sucré et salé, à la fois coloré et savoureux. Bam!

Ingrédients pour 4 à 5 portions

  • Huile d'olive
  • 2 oignons, émincés
  • 4 ou 5 morceaux de pintade, des suprêmes et/ou des cuisse
  • 2 pincées de safran
  • 1/2 c. thé de gingembre moulu
  • 1 c. thé de cannelle moulue
  • 150 g d'abricots séchés, réhydratés pendant quelques heures dans l'eau puis égouttés
  • 150 g de pruneaux séchés, réhydratés de la même façon puis égouttés
  • 150 g ( 1 tasse ) d'amandes entières, mondées ( pour les monder soi-même, utiliser cette technique )
  • 2 tasses ( 375 ml ) de bouillon de poulet
  • Sel, poivre
  • 1 botte de coriandre et de persil frais, nouée
  • 1 poignée de coriandre fraîche, ciselée


Préparation

préchauffer le four à 160°C/325°F. 

Dans le fond d'un tajine à feu moyen, chauffer un peu d'huile d'olive. Faire revenir les oignons jusqu'à ce qu'ils soient translucides puis ajouter les morceaux de pintade et les saisir de chaque côté. Ajouter le safran et saupoudrer le gingembre ainsi que la cannelle.

Ajouter les abricots, les pruneaux, les amandes et le bouillon de poulet puis saler et poivrer. Ajouter le bouquet de coriandre et de persil, couvrir le tout avec le couvercle du tajine et enfourner.

Cuire 60 minutes.

Servir garni de coriandre fraîche ciselée et accompagner de semoule.



dimanche 2 novembre 2014

Brioches à tête à l'eau de fleur d'oranger



Aussitôt que je les ai aperçues sur le blog d'Anièce, je me suis ruée vers l'épicerie pour acheter du beurre afin de réaliser ces brioches bien parfumées. C'est que voyez-vous, la Colocataire rentrait ce soir d'un voyage en Italie et je tenais à l'accueillir comme il se doit.

N'ayant pas trouvé de sucre de confiserie pour garnir le tout, j'ai choisi de mettre des graines de sésame pour faire écho au côté moyen-oriental de l'eau de fleur d'oranger. 

 Ces brioches ne sont pas les plus grasses qui soient mais sont néanmoins très parfumées et savoureuses. Vos artères diront merci. 



Ingrédients pour 2 grosses brioches rectangulaires ou 16 petites brioches à tête
  • 160 g (2/3 tasse moins 2 c. thé) de lait tiède (à 37°C)
  • 80 g (1/3 tasse + 2 c. thé) de sucre
  • 20 g de levure fraîche émiettée ( ou 7 g de levure sèche active )
  • 500 g (3 3/4 tasses)de farine
  • 2 œufs et 2 jaunes d’œufs
  • 3 c. soupe d'eau de fleur d'oranger
  • 1 c. thé d'essence de vanille (facultatif)
  • 100 g (1/3 tasse + 1 c. soupe) de beurre, coupé en petits cubes et à température pièce
  • 10 g de sel
  • graines de sésame ou sucre de confiserie (facultatif)

Préparation

Mélanger le lait tiède, le sucre et la levure alimentaire. S'il s'agit de levure sèche active, la laisser s'activer pendant environ 5 minutes.

Dans le bol d'un batteur sur socle munis d'un crochet pétrisseur,  faire un puis avec la farine.  Y déposer le mélange de lait, de sucre et de levure et commencer à mélanger à vitesse moyenne-lente. Ajoute les oeufs ainsi que les jaunes d'oeufs puis l'eau de fleur d'oranger et si désiré la vanille. Laisser le tout pétrir pendant 10 minutes.

Ajouter le beurre ainsi que le sel et poursuivre le pétrissage pendant 10 minutes.

Retirer le bol du batteur sur socle et retirer le crochet pétrisseur de la pâte. Couvrir le bol d'un linge humide et laisser la pâte lever pendant 1 à 2 heures ou jusqu'à ce qu'elle ait doublé de volume.

Graisser 2 moules à cake|pain ou 16 moules à brioche parisiennes s'ils ne sont pas antiadhésifs. 

Dégazer la pâte et la diviser, sur un plan de travail légèrement fariné, en 16 pâtons d'environ 60 g pour faire des brioches à tête ou encore en 6 boules pour faire 2 grosses brioches rectangulaire.

Pour les brioches à tête, bouler chaque pâton puis, avec le dos de la main, séparer sans les détacher complètement chaque boule dans une proportion de 1/3-2/3. Prendre la brioche par la plus petite partie et la poser dans un moule. Avec un doigt fariné, tout en maintenant toujours la tête, presser tout autour au fond du moule .

Pour les 2 grosses brioches rectangulaires, bouler les 6 pâtons puis mettre 3 boules de pâte dans chacun des 2 moules à pain/cake.

Dans tous les cas, couvrir à nouveau d'un linge humide et laisser pousser pendant 40 minutes. Pendant ce temps, préchauffer le four à 200°C/400°F.

Garnir de sucre de confiserie ou de graines de sésame si désiré. Cuire 10 minutes puis réduire la température à 160°C/320°F et cuire 15 minutes supplémentaires ou jusqu'à ce que les brioches soient bien dorées.

Démouler immédiatement à la sortie du four.


Source: cette recette



samedi 1 novembre 2014

Courge turban farcie au gruyère, au pain et aux lardons


Voici de quoi combattre la grisaille de novembre tout en célébrant la saison!

 Tout a commencé lorsque l'Amoureux, en excursion à l'épicerie, a déniché une courge turban, aussi appelée courge giraumon. Trouvant sa forme amusante, il s'est dit à juste titre qu'un cadeau aussi atypique et courgesque ( sic ) me ferait plaisir. Dès lors, il fallut trouvé une recette pour l'apprêter. C'est vers celle-ci, provenant de chez Ricardo, que je me suis tournée.

Imaginez une fondue au fromage tout-en-un truffée de morceaux de pain et de bacon, le tout servant de farce à une courge turban. Non seulement c'est très joli et rustique, mais en outre, c'est délicieux et décadent.



Ingrédients

  • 1 courge turban ( giraumon ) d'environ 1,5 kg
  • 250 g de bacon, coupé en petits lardons
  • 100 g ( 1 tasse ) de fromage gruyère, râpé
  • 100 g ( 3 tasses ) de cubes de pain rassis
  • 1/2 tasse ( 125 ml ) de crème 35%
  • 1 gousse d'ail, hachée finement
  • Sel, poivre
Préparation
Couper la calotte de la courge et retirer les graines. Au besoin, retirer un peu de chair à l'aide d'une cuillère parisienne jusqu'à ce que la courge ait une contenance de 750 ml(3 tasses). Réserver dans un plat de cuisson.

Placer la grille au centre du four. Préchauffer le four à 180 °C (350 °F).

Dans une poêle, cuire le bacon jusqu'à ce qu'il soit bien doré. Égoutter et laisser tiédir.

Dans un bol, mélanger le bacon, la moitié du fromage et le reste des ingrédients. Saler et poivrer.

Verser la farce dans la courge. Presser légèrement. Parsemer du reste du fromage. Couvrir de la calotte et cuire au four environ 1 heure ou jusqu'à ce que la courge soit tendre.


Source: cette recette





mardi 28 octobre 2014

Can(n)elés au chocolat et Sortilège



Cette version-ci des cannelés déroge un peu de la version traditionnelle d'hier. J'ai trouvé l'idée d'associer la liqueur de whisky à l'érable appelée Sortilège et le chocolat ici, mais j'ai conservé la recette d'hier que je me suis contentée d'adapter. 

Parce que je ne sais trop comment exprimer l'impression ( positive, je vous l'assure ) que me laissent ces deux versions, je dirai comme suit: alors que les cannelés à la vanille et au rhum me semblent féminins et subtils, ceux au chocolat et au Sortilège sont plutôt masculins et robustes . Et franchement, les deux sont succulents.Je dois cependant avouer que mon cœur chavire un peu plus pour la vanille que pour le chocolat dans ce cas.


Bien que la tradition semble ici l'emporter, l'intégration d'un alcool du terroir québécois à ce dessert français est plus que concluante.


Ingrédients pour environ 21 petits cannelés (dans des moules de 2 cm de diamètre)



  • 2 tasses ( 500 ml ) de lait entier
  • 25 g de beurre 
  • 1 gousse de vanille, fendue et grattée
  • 100 g ( 3/4 tasse ) de farine
  • 2 c. soupe de cacao
  • 180 g ( 1/2 tasse + 1/3 tasse ) de sucre
  • 2 œufs entiers + 2 jaunes d’œufs 
  • 4 c. soupe de Sortilège ( liqueur de whisky canadien au sirop d'érable )

Préparation

Dans un bol, mélanger la farine, le cacao et le sucre . Ajouter les jaunes et les œufs entiers en une seule fois et mélanger jusqu'à homogénéité.


Dans une petite casserole, porter à ébullition le lait et le beurre. Retirer du feu et immédiatement ajouter en mélangeant doucement au fouet (sans fouetter) la préparation liquide au mélange farine-cacao-sucre-œuf. 

Laisser refroidir puis ajouter le Sortilège. Verser dans un contenant hermétique et réfrigérer 24 heures (maximum 48 heures).

Placer la grille au centre du four et préchauffer à chaleur non-tournante (c'est-à-dire sans la convection) à 280°C/ 535°F. Verser l'appareil froid dans les moules en laissant 5 mm d'espace avec le sommet des moules. Si les moules ne sont pas en silicone, les beurrer préalablement avant d'y verser l'appareil.

Enfourner et cuire 5 minutes puis réduire la température à 180°C/ 350°F et cuire 60 à 80 minutes ou jusqu'à ce qu'une croûte bien dorée et caramélisée (qui peut si désiré être presque brûlée) se soit formée. 

Sortir du four, laisser refroidir puis démouler.



lundi 27 octobre 2014

Can(n)elés bordelais


Aaaah les can(n)elés! Il y a déjà quelques années que je cherchais plus ou moins activement des moules pour faire cette pâtisserie à l'orthographe ambivalente dans les règles de l'art. Quel bonheur d'en avoir enfin trouvé! Et quelle jubilation à la première bouchée! Parce que bien qu'obnubilée par ce petit gâteau, je n'en avais jamais goûté...

Le contraste entre la croûte bien caramélisée et l'intérieur moelleux est tout simplement sublime. Sans parler de l'ajout délicat de gousse de vanille et de rhum qui aromatise cette version traditionnelle! J'ai déjà hâte d'en refaire avec encore plus de vanille et de rhum, ou encore avec de l'essence de café ou des Carambar (merci du tuyau, Isabelle!), ou en version salée au fromage... Il y a tant de possibilités!



Ingrédients pour environ 21 petits cannelés (dans des moules de 2 cm de diamètre)

  • 2 tasses (500 ml) de lait entier
  • 25 g de beurre 
  • 1 gousse de vanille, fendue et grattée
  • 100 g (3/4 tasse) de farine
  • 180 g (1/2 tasse + 1/3 tasse) de sucre
  • 2 œufs entiers + 2 jaunes d’œufs 
  • 1 c. soupe de rhum brun


Préparation

Dans un bol, mélanger la farine et le sucre . Ajouter les jaunes et les œufs entiers en une seule fois et mélanger jusqu'à homogénéité.

Dans une petite casserole, porter à ébullition le lait, le beurre et les graines ainsi que la cosse de vanille. Retirer du feu et immédiatement ajouter en mélangeant doucement au fouet (sans fouetter) la préparation liquide au mélange farine-sucre-œuf. 

Laisser refroidir puis ajouter le rhum. Verser dans un contenant hermétique et réfrigérer 24 heures (maximum 48 heures).

Placer la grille au centre du four et préchauffer à chaleur non-tournante (c'est-à-dire sans la convection) à 280°C/ 535°F. Verser l'appareil froid dans les moules en laissant 5 mm d'espace avec le sommet des moules. Si les moules ne sont pas en silicone, les beurrer préalablement avant d'y verser l'appareil.

Enfourner et cuire 5 minutes puis réduire la température à 180°C/ 350°F et cuire 60 à 80 minutes ou jusqu'à ce qu'une croûte bien dorée et caramélisée (qui peut si désiré être presque brûlée) se soit formée. 

Sortir du four, laisser refroidir puis démouler.

Source: adaptation de cette recette


vendredi 24 octobre 2014

Risotto à la courge délicata et au Bleu d'Élizabeth, huile aromatique à l'ail, sauge, citron et piment d'Alep





Pour mes 24 ans, j'ai repris un concept qui, pour ceux qui me lisaient déjà en 2011, sonnera peut-être une cloche. Grosso modo, je demandais une contribution financière aux invités pour acheter des ingrédients et en retour, je leur préparais un souper composé de trois services. Parce qu'il s'agit selon moi de sa facette la plus réussie, je me permet de commencer par vous présenter le plat de résistance.

Il s'agit d'un risotto à la sauce québécoise puisqu'il implique de la courge délicata et le délicieux fromage Bleu d'Élizabeth de la Fromagerie du Presbytère. Au sujet de la courge en question, j'étais ravie d'en avoir enfin trouvé et ai beaucoup aimé son look ainsi que son goût légèrement sucré rappelant le maïs. J'ai également intégré au risotto une huile aromatique très parfumée par la sauge, l'ail (du Québec, indeed), le citron et le piment d'Alep. Le résultat était raffiné, lénifiant et bien de saison.

Ingrédients pour 7 à 9 portions
Huile aromatique
  • 1 tasse (250 ml) d'huile d'olive
  • 2 gousses d'ail, hachées finement
  • 1 poignée de feuilles de sauge fraîche, émincées
  • Le zeste d'1 citron, râpé finement
  • 3/4 c. thé de piment d'Alep (ou d'Espelette)en flocons
 Risotto
  • 6 c. soupe de beurre
  • 3 c. soupe d'huile d'olive
  • 1 oignon, haché
  • 3 gousses d'ail, hachées finement
  • 1 kg de courge délicata (1 ou 2 courges), pelée, épépinée et coupée en petits cubes
  • 2 litre (8 tasses) de bouillon de poulet maison ou à tout le moins de bonne qualité, chaud
  • 4 pincées de safran, infusées dans 1 tasse (250 ml) du bouillon de poulet
  • 2 tasses (500 ml) de vin blanc sec
  • 540 g ( 3 tasses) de riz arborio, non rincé
  • Sel, poivre
  • 90 g (1 1/2 tasse) de fromage parmesan, râpé finement
  • Du fromage Bleu d'Élizabeth, émietté grossièrement, au goût



Préparation

Pour l'huile aromatique

Chauffer l'huile d'olive à feu doux dans une petite casserole. Ajouter l'ail et cuire pendant 30 secondes puis retirer du feu. Ajouter la sauge, le zeste de citron et le piment d'Alep. Mélanger et laisser reposer jusqu'à la fin des préparatifs.

Pour le risotto
Dans une grande casserole, chauffer les 3 c. soupe d'huile d'olive et la moitié du beurre à feu moyen. Faire revenir l'oignon, la courge délicata et l'ail pendant environ 5 minutes ou jusqu'à ce que l'oignon soit translucide. Ajouter le riz, bien mélanger et poursuivre la cuisson 2 minutes en remuant continuellement afin de le nacrer.

Déglacer avec le vin et brasser jusqu'à ce que le liquide soit totalement absorbé par le riz.

Réduire à feu moyen-doux. Ajouter le bouillon de poulet une louche à la fois, en commençant par le bouillon au safran. Remuer constamment. Entre chaque ajout d'une louche de bouillon, le liquide doit être complètement absorbé par le riz. Continuer le processus jusqu'à ce que le riz soit cuit tout en restant ferme sous la dent, soit plus ou moins 20 minutes. Il est possible qu'il reste du bouillon en trop. Saler et poivrer.

Ajouter le parmesan et le beurre restant, retirer du feu et bien mélanger. Couvrir puis laisser reposer 3 minutes.

Servi garni de l'huile aromatique, de fromage Bleu d'Elizabeth émietté et de poivre.




samedi 18 octobre 2014

Boulettes de haricots blancs, épinards et olives noires


Il est non négligeable voire essentiel de bien s'alimenter en période d'examens. Mais qui a vraiment le temps de cuisiner lorsque les romans à lire, travaux à remettre et notes de cours à réviser s'accumulent? Assez peu de gens à vrai dire. D'où l'idée de faire des recettes qui nécessitent peu de temps de préparation.

Cette recette improvisée avec ce qu'il y avait dans les armoires fut un vif succès. Les boulettes obtenues sont savoureuses et très nourrissantes. Je les ai servies napées de sauce tomate et gratinées à la mozzarella mais il serait également judicieux de les utiliser dans une variante du sandwich falafel ou sur un spaghetti.

Voilà de quoi soutenir quiconque s'aventure longuement dans une relecture de ses notes sur l'opposition entre exotistes et régionalistes dans la littérature canadienne française...

Ingrédients pour 12 boulettes (3 à 4 portions)

  • 1 boîte de 398 ml d'olives noires entières dénoyautées, égouttées
  • 1 boîte de 540 ml de haricots blancs, égouttés et rincés
  • 1 petit oignon, râpé
  • 1 gousse d'ail, hachée finement
  • 3 poignées de pousses d'épinards, hachées grossièrement
  • 1 oeuf
  • 1/2 tasse de chapelure de pain, peut-être un peu plus
  • 1 c. thé de piment d'Alep ou d'Espelette
  • Sel, poivre



Préparation

Préchauffer le four à 180°C/ 350°F.

Au robot culinaire, réduire les olives noires et les haricots blancs en petits morceaux (mais pas en purée lisse). 

Dans un bol, mélanger tous les ingrédients, saler et poivrer. Au besoin, si la mixture obtenue est trop molle, ajouter un peu plus de chapelure de pain.

Former 12 boulettes avec le mélange d'ingrédients et les disposer sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier parchemin.

Enfourner et cuire 30 à 40 minutes ou jusqu'à ce que les boulettes soient dorées.